Dans la suite de notre questionnement quant à savoir s’il existe un quelconque intérêt à se regrouper en tant qu’auteur « autoédité », j’ai pensé discuter des tâches à accomplir dans le domaine. Bien entendu, ma démarche implique que l’idée de rentabiliser votre affaire demeure en arrière-plan. Aussi, le texte s’adresse à un « autoédité » débutant ou en progression. Entrons donc dans le vif du sujet en tentant d’obtenir une vue d’ensemble des obligations liées à l’édition.

L'édtion en peu de mots: Promotion, Production du livre, Accessibilité (Points de contact - Distribution), Adminisratio

Comme vous le constatez, notre démarche consiste à tout synthétiser en quatre grands domaines. De même que nous en avons discuté dans un article précédent, la promotion en est un élément essentiel qui influence tous les autres secteurs, et jusque dans les tâches administratives. En ce sens, les couvertures (production du livre) sont indubitablement un outil promotionnel. Aussi, le calcul de la rentabilité (administratif) orientera certainement vos actions dans ce secteur.

Mais, outre ces constatations, en scrutant chacun de ces paramètres, on peut se demander quelles compétences s’avèrent nécessaires pour les aborder. En gros, quelles spécialités faut-il assimiler, à différents degrés, pour en venir à bout ?

Pour la production du livre, il faut d’abord s’atteler au métier d’écrivain avec toute sa complexité. Vous devrez aussi faire appel aux talents du graphiste et peut-être irez-vous jusqu’à apprendre la programmation HTML pour composer vos epub (livre numérique). Mais il existe des forfaits tout inclus pour créer les couvertures comme les epub, me direz-vous. Pour les livrels (voir l’exemple), le résultat est intéressant sauf si vous avez des demandes particulières. Pour les couvertures, être graphiste (je ne le suis pas), n’est pas que coller une image et du texte dans un cadre…

Du côté administratif, vous devrez assimiler les exigences de l’édition, devenir un gestionnaire de projet et apprendre à calculer vos couts de fonctionnement sans oublier les autres aspects de l’ennuyante comptabilité. Il faudra naturellement suivre l’évolution des technologies et de votre marché ; des rudiments de marketing ne seront pas à négliger si vous voulez perdurer.

La distribution (accessibilité ou disponibilité du produit pour la clientèle) recèle elle aussi ses modalités d’opération. L’option que vous choisirez dépendra du temps, de l’argent et de votre volume d’affaires. Vous utiliserez des notions de gestion de projet (le gros bon sens y suppléé souvent) et de la comptabilité financière.

Et finalement, la promotion. Le marketing numérique (communication web) arrive en premier lieu si vous désirez faire un peu de publicité (Facebook, Instagram). Ce faisant, vous vous servirez ou sous-traiterez la composition, l’animation si nécessaire et le montage vidéo. Vous avez un site internet, transactionnel de surcroît, il devra être planifié, construit, et on devra l’administrer (webmestre).

Évidemment, l’utilisation plus ou moins grande de ces compétences dépendra des moyens de vos ambitions. Par exemple, imprimer un document est un risque financier plus important que de le vendre sous format numérique. Moins d’apprentissages, moins de frais, moins de gestion et moins de risque (voir les schémas en fin de texte). Il n’est pas étonnant de constater que plusieurs personnes se limitent au web et s’ils ont du succès, cèdent souvent l’édition de leur livre imprimé.

En somme :

  • les tâches apparaissent multiples et complexes, vous ne pourrez tout faire ou être performants dans tous les domaines.
  • Vous devrez investir, consulter, faire confiance et déléguer.
  • Vous aurez sans doute à limiter vos ambitions.

Alors, comment avoir le beurre et l’argent du beurre ? Bien difficile… Que l’on se regroupe ou qu’un éditeur nous prenne en charge, il faudra toujours partager un morceau de la tarte. Reste à savoir lequel.

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